iéréïs koruskan porte un plastron-émetteur de cuir agrémenté de lumière, de miroir et de tentacules. La lampe émet un très puissant rayon de consolidation, faisant que les choses gardent tendance à rester comme elles sont. Il s’agit de la merveilleuse stabilité ontologique de l’étant. Cette énergie diffusée sur le réel est fort prisée des Krrrr, qui s’en nourrissent avec gloutonnerie. La consolidation peut également s’opérer par capillarité grâce aux tentacules. Lesquelles permettent par ailleurs à iéréïs koruskan de rentrer en contact approfondi avec ce qu’il touche ainsi (diagnostic et soin médical, réparation automobile, acquisition de force d’un arbre, empathie poussée, déplacement immobile, alimentation et abreuvement, la liste est infinie…). Le miroir enfin, dans un magnifique et paradoxal renversement de perspective, n’est pas siège du reflet mais comme fontaine de réalisation: il est ce qui littéralement réalise, au sens de devenir réel, présent, existant. C’est donc un émetteur plutôt qu’un habituel réflecteur passif. En lui passe le courant de réification générant de l’étant et son nom exact est donc « réificateur ». Lourde est donc la charge de iéréïs koruskan!
Le plastron a également pour fonction de purger iéréïs koruskan de la terraille (nom donné en Perséphonie à l’excès d’influence de votre monde sur nous-même) par une circularité de génération de force occasionnée grâce à l’enserrement burnesque et bital …