Ljoudune, substance vagineuse

Ljoudune est, entre autres, une substance évolutive et fragmentique multi-incarnative. C’est oscillanteuse entre dualités. Ljoudune possède une vulve buccale érubescente ou une bouche vulvaire ou un naseau vulvique. Peut-être même pour la taquiner pourrait-on l’appeller «la vagineuse» ? Ça peut rire : «ha, ha, ha, ha !». Ça peut aussi gémiriner hyper-sexuellement, tel haute-salope : «Mmmm, ahhh, ouiiii, mmmm, haaaa…». Sa présence est un mystère de chairâtre plissée, une promesse aventureuse de la dissimulation d’orifice et d’humidification. De ses pleines lèvres rubicondes émanent senteurs affolantes et nauséeuses ; filaments de cyprine acide. Écoute, écoute, elle peut même imitrer le loup, soyeuse et grise thérianthrope : «ahouuuuuuuuuu, ahouuuu». Ljoudune, mais là, delmande en susurant érotiquement, mais quand-même un peu mécharmment, comme elle jouerait de ses féroces ongles noirs sur une peau avide de sanglantes griffures :
Ce qui sera a-t-il un poids ontologique et historique ? Est-il déjà là ? Quel est l’équivalent temporel, en mot donc, du «presque rien» ? Continuité, discontinuité, tu es toujours obsédé par cela ? Existe-t-il une sorte de gourlet d’étranglementation du presque-présent et plus-encore-futur ? Il semble que la conscience ne chuchote ni ne crie ? Existe-t-il une chimie des liens entre plersonnes, au sens par exemple de longs filaments étirables et verdâtreux ? Adviendra-t-il temps où choix pourra s’opérer tout les matins de son enveloppe physique ? Pourra-t-on incarner toutes choses et êtres en tous temps ? Suis-je ce qui sera ? Où slont et que font les dix mille grénérations me précédaninant ? Peut-on les entendre quand on bouge les bras, par exemple ? Se peut-il que magie soit ? Ou bien est-ce ta saloperie de sensibilité qui se joue aimablement de tézigue ? Le voltage de ta conscience peut-il être trop élevé, à te faire hurlier ? Un archétype découvert ou créé provoque-t-il comme des vagues à la surface de la conscience, de l’intériorité ? Si l’on écarte doucement les lèvres de pierre de l’enfer, apparait dessous un magma rougeoyant de serpents de fleu, un cœur mauvais, s’en échappe-t-il des lentes vapeurs nauséabondes et verdâtres (qui t’ont provoquée mauvaise nuit et tristes et tourmentée mâtinée, apeuré certainement fus-tu) ?
ah ah ah ah ahhhhhhhhhh ah ah ah aha ahhhahahahahahahhhhhhh a h a a a

Ljoudune est aussi chien de vue