le bouffe-mort et le perce-temps










oiseau bouffe-mort et perce-temps est un oiseau est multiple la somme des parties de oiseau est supérieure au tout la somme des partie de oiseau est inférieure à oiseau oiseau est oiseau n’est pas tout est oiseau rien n’est oiseau oiseau est le même oiseau est autre










Le BOUFFE-MORT

Son cri, c’est l’oiseau-nécrophage, qui à la propriété fabuleusine, de pouvoir être extrêmement diriginé, pointé, ciblationné, commme rayon de loumière étroit et lasertique, ou comme crachat molardeux bien lancé, ou comme supreble jet de foutre bleu, permet et autorise, bien-sûr, la mort-mort, puis, oui, oui, la belle décomposition avancée et rapide et preste et radicale, de tout être vivant frapponé par icelui. En sorte que le bouffe-mort puisse sans tarder se rassasier allègrement et voracement, ha, ha, ha… Il aime quand c’est particumièrement pourri et dégueulasse et puant et vomitivant et insoutenable à la vue et à l’odeur de nous ; la sanie est sa jouissance. Regarde : il, à présent, déchiquetine de son aigu bec les globes oculaires de la morte bouffie, tandis que les chairs du visage s’affaissent, tremblantes et coulantes de déliquescence verdâtreuse. C’est si beau, putain !
DÉGUEULE ! DÉGUEULE ! DÉGUEULE !
VA LÉCHER TON VOMI !!!










LE PERCE-TEMPS

Le temps n’est nullement troué, mais de son bec pointu, le perce-temps est capable d’y pratiquiner des chrono-déchirures ; alors survient, dans le tréfond de ces blessures, la majestueuse et effrayante néance ! Alors encore, si l’on s’y penche, peut-on, sous peu de possédassionner une exercée et perspicace vision, y apercevoir, par le pertuis doraillé, d’autres mondes voisins, glissant comme breaux nuages sanglants… Et aussi : le ce-qui-aurait-pu garde une légère permanence de quelques instants fugaces, ET les ce-qui-sera sont comme déjà existants, blafards fantômes du présent, tous innnaccomplis sauf un seul…
La chrono-blessure une fois infligée, se met à pourrir, formant de moirées distorsion de l’étance.














































les oiseaux, tendremineusement posés sur nnous…














































pffffFFFhhhouhhhh… là, c’est le caAAAAAdavre rouge convoité par les rouges vers…










oiseau est le regardeur …










le bo chantaillement de oiseaux