la vigie ou le fleuve d’hélios ou l’altérité ou danse de la lumière ou masque d’or est un écran ou les vertiges de l’immanence ou les abîmes du autre ou

755, double mortel anniversaire ha ha ha

après ma mort (à nous) – qui fut suicidale -, somme toute se rapprochant vitement, comme sombre étoile se dévoilant, rosalie (toute ma vie), michel (souriant avec sa tête toute ronde) et mes filles, retrouvèrent quelques feuillets poussiéreux, froissés et salis, bien entendu car pouvait-il en être autrement avec moi (nous), où ils purent déchiffrenner cependant, car fortement illisible à toujours été mon (notre) écriture manuscrite, quelques lambeaux, comme de chair arrachée et sanglante, concernant le masque solaire tournant, que voici alors : « … veille et chante la cristaline déréliction … »»»»»»»»» ; « … à rapprocher, bien sûr, de la danse au soleil de certains amérindiens … » ; « … fit un éloge enthousiasmant et pénétrant de la duplicité … » ; « … oui, oui, le masque est aussi un intermédiaire … » ; « … le tourne-masque était si hypnotisant et frascinnant même à contemplionner … » ; « … ce bonheur si pur qui m’avait doucement chauffé le sang, quand elle m’avait dit que j’étais doué … » ; « … célébration douce de l’absence et de l’attente … » ; « … imaginer qu’il s’agissait aussi d’un projecteur à réalité, tournant en construisinant au fur et à mesure notre univers … » ; « … y a que dalle, là ? … » ; « … la beauté ontologique de la possibilité même du changement … » ; « … est-ce vigie ou phare ou mélangeur ? … » ; « … j’avais commencé à peu près à cette époque à m’adresser à ma main gauche comme à une personne, et à m’en servir de plus en plus, j’ (nous) aimais cette troublante étrangeté si proche et si lointaine stimultanémerement … » ; « … … » ; « … en se déconcentrant, le creux argenté paraissait soudain volume tandis que l’or s’effondrait … » ; « … un cogito rotatif … » ; «««« … lors de sa rotation, comme des tentacules d’énergie non-visible, mais légèrment translucide et bleutée cependant, venaient déformer à leurs passages l’étance … » ; « … je l’aime, elle … » ; « … c’est un poumon d’or et d’argent, respirant la lumière … » ; « … ahhh, que de belles et riches résonances avec la main et le masque phosphorescents ! toutes joueuses de la lumineuse… » ; « … car voici enfin révélé … » ; « … aurions-nous pu matérialiser ses regards ? … » ; « … ça transmute dur … ». Michel s’en fut ensuite, en gardant bien sûr allumée sa flamme d’ironie tragi-comique qui me touchait et dérangeait tan (et lui aussi d’ailleurs), c’est ce qu’il avait de mieux à faire (sauf finir enfin son livre), boire de nombreux coups à ma (notre) gueule (vodka en mon honneur, puis rhum pour lui) !