Ronge, rat noir, ronge !



















Rat ! je sais, je sais, je sais, tu donnes à celui qui 7h37: après une nuit coupée, je me lève. céréales, banane, café. te possèdine le très-pouvoir des connnntraires:
création,
annihhilationnement,
RONGE RONGE RONGE
rapprochementisation,
écartement,
Rat charmant : dégueulasse !
Raaaat mignon : charognasse !
Rat si dloux : CORPS CHALEUR ODEUR MANGER MANGER maladif !
Rat o jolis yeux ronds: croque-môme !
Rat rusé : bouffffe-merdre !
craint ici, vénéranné là-bas ;
drégoût ici, adloration là-bas …
Rat, viens 9h30 : Tshianda m’a demandé d’accrocher deux tableaux au mur, perceuse, cheville, vis, effort, j’adore la rendre heureuse à présent m’aimer, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, viens me caressouiller si trendrement, fais de IIIIK IK IKKKKK IIIIIIIKKKKKKK moi boue et rubis.
Raaaaat, ouvre maintenant ma peau blême et que coulotte mon sang, en de profondes et bientôt TROUVER FILER ARRACHER LÉCHER purulentes 10h38 : je vais planter ma tente à Sainte-Luce, Putain, encore plein de vélo à faire, aujourd’hui cloupures rougeâtres, que, ouiiii, je viendrais lécher voluptrueusement.
Pénètre en moi et viens goulûment boufailler mes entrailles puanteuses, que la souffrance me fasse enfin GRATE GRATTE GRATTE GRATTE perdre ma sarlope de raison.
Arrives ensuite, de tes acérées dents, crever mes yeux, quil en coulotte des larmes sanieuses…
Engouuffre-toi dans ma gorge avideuse, 13h : assis au soleil, dans mon coin habituel, contemplation… l’étouffement me fera t’aimer encore davantage.
Griffe mon anus, et dans la pénombre suffocante, dévalone mes intestins comme couloirs de l’enfer.
Enrobe-toi de ma merde verdâtreuse d’alcoolique !
Ensuite, ouvre ma poitrine, GRIFFE GRIFFE GRIFFE MORD AVALE sors de ma béance, et de tes pattttes crochues, viens blesser mes tétons excités de perversité maladive. Ferme méchammmmmmment tes machoires sur ma grosse 15h30 : « zaba mutu, zaba valeur » passe me saluer, nouvelles stables du oin bite raide gonflée dressée battante d’envie, déchiquette puissament mon clitoris exacerbiné, pendant que mon vagin se liquéfie pour toi, exsangue bientôt. Ma cyprine se mélange à mon sperme, liqueur sublime à toi destinniée.
Fais moi hurliner, fais-moi vomir ODEUR ODEUR ODEUR RONGE RONGE d’extase et de frayeur, que mon orgasme soit folie atroce !
Je suis ton ordure, 16h20 : je hèle tony et mitzy, discussion, il me raconte l’abri qu’il va construire je suis ta belle prrroie offerte, gémissante, pitoyable et bientôt agonisante…
Rat de peste…
Rat fouine et fouille… 17h15 : ahhhhhh, j’ouvre ma bouteille …
Rat déchiquette …
Pour toi, si merveilleux porteur de mort, je fais une très envoûtante danse macabre et sensuelle.
Regarde : mon corps 18h45 : pharmakon dans les oreilles, j’adore grotesque aux chairs boursouflées, mon FAUFILE COURS ALLER SENTIR IIIIIIK visage ridicule défiguré, je suis si superbement ignoble et méprisable !
Ronge, rat noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, 22h : le livre m’ennuie, ivre de fatigue, tiens, j’endors moi-même rat noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, GUETTE ENCORE BOUFFE rat noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, rat 0h07 : je me lève pour pisser, étoiles, lune, bruit du jet dans les feuilles mortes noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, rat noir.
Ronge, rat noir.




















Ronge, rat noir, ronge…