Mois : août 2017

En Perséphonie, qui porte le signe du vagin sacré en os de testudine, possède le don merveilleux de sexualisme: pointe les doigts de la main vers quiconque, l’envoûte sans tarder de folie sexuelle dionysiaque…

iéréïs koruskan, si beau, si fier, accroît sa production de sexualine en tintinabulant des nibars…

La bague en peau de tortue séchée et vernie élégamment accroît infiniment les pouvoirs du sexualite:

Et que dire de la magnifique broche en crâne de testudine ? Qui la contemple, veut de la baise sans tarder ni tergiverser…

 

L’hypnouse consiste à écouter le plus longtemps possible la répétition de quelques mots en boucle grâce à un casque. Elle est dans un premier temps expérience ludique de modification de conscience et dans un second temps, lorsque l’écoute et le volume se prolonge, provocatrice de rage nerfique. L’hypnouse est ensorcelante et obsédante, tentaculairement perverse et délicieusement rongeante.

L’hypnoutisateur a utilisé les hypnoïdes suivants par dose de cinq heures minimum:
– « jérôme, jérôme, jérôme, jérôme, jérôme, jérôme, jérôme »;
– « merveilleux jérôme, je t’aime »;
– « jérôme, tu vas mourir, jérôme, tu vas mourir, jérôme, tu vas mourir »;
– « jérôme, petite salope »;
– « jérôme, monstre de sexe »;
– « regarde, un papillon, je ne sais pas si c’est le même ».

 

 

Sensus malum est une ludiquescence, un jeu dégénératif consistant à détériorer méchamment la réalité par l’imagination contagieuse et alliciante. Elle est en vérité entité propre avec laquelle iéréïs koruskan entre en communication…

Les ingrédients du jeu sont les suivants:

• • la baguette tragique;

• • la poudre et la liqueur de malmort;

• • le râle spectral;

• la parure de ronce.

Je tourne le robinet et du sang puant en sort.

Un homme traîne le cadavre de son chien, boyaux pendants et sang noir giclant par le ventre crevé.

le ciel devient noir en plein jour, parcouru de zébrures maladives.

Le magasin emplit de foule s’embrase.

Une silure crevée dérive tendrement tandis qu’une mouette posée lui mange la cervelle.

Une jolie famille déchiquetée par les balles pertinentes d’une lourde mitrailleuse hurlante.

La pourritescence est une moisissure filamentique verdâtre provoquant la destruction accélérée de toutes choses, capable en quelques secondes de recouvrir voracement une personne, provoquant décomposition et forts écoulements de liquides sanieux.

D’un cieleux couleurasse de pus fétiade et malodoriférant sourdentent de lourdes et tendres goutelasse d’acidon, rondes comme de gros seins malades, alors venant lentement rongisquer la terraille.

Te souviens-tu, ô cher et délicatique et enchantant jérôme, de l’odeur de ta propre chair grésillante ? Le chant ravissationnant qu’elle fit, ah, ah, ah, lorsque la lame chauffée s’y posiou charmentement deux fois ?

Nul ne traverse le fleuve…